Et alors : que fait-on ?
- Vincent Lanata
- 19 oct. 2020
- 3 min de lecture
La France vient de vivre un drame abominable qui devrait donner à réfléchir à bien de nos dirigeants ainsi qu’à la nation toute entière.
Comme toujours en pareille circonstance on assiste à la cohorte de manifestations de compassion, aux grands rassemblements au cours desquels les uns et les autres prennent des attitudes martiales…
La question qui se pose aujourd’hui est celle de savoir quelles actions entreprendre pour éradiquer ce fléau qu’est l’islamisme radical, qui, il convient de le rappeler, prône l’application de la charia issue des préceptes du Coran dans leur acception la plus rigoureuse.
La première des interrogations qui s’impose est de savoir quelles sont les raisons qui nous ont amenés là ; parmi tant d’autres je n’en retiendrai que deux : la première est celle de l’attitude depuis des années des pouvoirs publics qui par électoralisme, angélisme, laxisme et surtout par couardise ont laissé se développer sans réagir ou en réagissant mollement l’emprise de l’Islam politique et qui de ce fait ont accepté implicitement que les lois de l’Islam puissent être au-dessus de celles de la République. La seconde est constituée par les déclarations d’hommes et de femmes politiques qui mettent en cause notre histoire en la reniant : je pense en effet à la déclaration imprudente du candidat Macron en mars 2017 qui traite la France de « crime contre l’humanité » dans sa période coloniale ; et il y en eu bien d’autres qui sont aujourd’hui ancrées dans le subconscient de bien des esprits faibles : on paye aujourd’hui le prix de telles déclarations.
Face à ces constats, la classe politique est en ébullition et les coups de menton succèdent aux coups de menton !
Lorsque le Président de la République reprend le fameux slogan de Dolores Iburruri pendant de siège de Madrid en 1937 au cours de la guerre d’Espagne en déclarant : « Ils ne passeront pas ! » après avoir déclaré que « Nous sommes en guerre », je note une différence notable : la passionaria était déjà en guerre et elle la faisait avec toute son ardeur, pour ce qui nous concerne nous nous préparons à peine à la faire sans d’ailleurs savoir trop comment. Les grandes déclarations emphatiques, toujours prononcées avec un sens accompli du théâtralisme, ne suffisent, me semble-t-il, plus et nous attendons immédiatement des actes forts pour nous sortir définitivement de cette ornière ; le temps presse et joue au profit de nos adversaires qui tentent d’enkyster profondément et définitivement leur idéologie en particulier parmi la jeunesse musulmane. Aussi n’est-ce pas en proposant une modification de la Constitution qui ne pourrait intervenir que dans plusieurs mois, et qu’il faudra certainement faire pour doter enfin la nation de l’arsenal juridique nécessaire, que les choses avanceront vite : il me semble que nous disposons déjà des textes qui permettent une action significative.
Hommes et femmes politiques, le temps n’est plus aux belles paroles, le temps n’est plus à la prise de mesures immédiates mais sans réelle efficacité, le temps n’est plus à vouloir protéger tel ou tel petit fief électoral, le temps n’est plus à continuer à ne pas vouloir « stigmatiser » une population qui est également un enjeu de cette affaire mais qui a également un rôle à jouer autrement qu’en paroles ; il faudra en effet bien un jour que la religion musulmane se rende compatible avec les loi de la République. Est-il possible que cette religion puisse se fondre dans, tout simplement la devise de la République : « Liberté, Egalité, Fraternité ». Est-ce possible ? La question est posée.
Hommes et femmes politique sortez-nous de cette spirale si bien décrite par Saint Augustin au Vème siècle :
« A force de tout voir on finit par tout tolérer,
A force de tout tolérer on finit par tout supporter,
A force de tout supporter on finit par tout accepter,
A force de tout accepter on finit par tout approuver. »
Sommes-nous à la deuxième ou à la troisième ligne ? Attention à ne pas progresser dans cette maudite spirale et à nous rapprocher de la quatrième et mortelle ligne !