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Mise au point

(Référence à ma chronique du 4 décembre)

 

Lors de ma dernière chronique, j’avais abordé, entre autres, le thème du « genre » cher aujourd’hui à certains milieux, j’avais à cet égard été l’objet d’un certain nombre de critiques : « ce n’est pas un sujet ! », « cela ne concerne qu’une infime minorité ! », « ce n’est même pas la peine d’y prêter attention ! » !

Aussi me suis-je dit que j’étais peut­-être allé trop loin et que j’avais soulevé des problèmes qui n’avaient pas le lieu d’être. Or, ce midi, en écoutant la radio je suis tombé sur l’interview d’une professeure de danse de l’école des Sciences Politiques de Paris qui vient de se faire « virer » parce que, tenez-vous bien, au début de l’un de ses cours elle a osé dire : « Les garçons de ce côté, les filles de l’autre ! ». Un individu, s’est senti blessé et a porté plainte auprès de la direction qui a demandé, par courrier dit-on en écriture inclusive, à la   professeure de s’excuser pour ses propos « blessants » faute de quoi elle devrait faire ses valises ! L’intéressée ne voyant pas les raisons pour lesquelles elle devrait s’excuser n’en a rien fait… Vous connaissez la suite !    Renversant ? Non ?

Cette anecdote pourrait être comique si elle n’était pas le reflet d’une réalité, encore marginale, mais qui progresse, elle met également en lumière la souffrance de certains individus encore très minoritaires qui ne savent plus eux- mêmes dans quelle catégorie se ranger.

Une démocratie se doit bien entendu d’être attentive à ses minorités et faire en sorte qu’elles puissent vivre en bonne intelligence avec le reste de la société qui lui, est majoritaire et pour lequel les lois sont votées par la représentation populaire issue du suffrage universel

 Malheureusement on assiste- aujourd’hui à une dictature tout à fait anti démocratique des minorités qui imposent leur volonté à la majorité des citoyens. Je n’en veux pour preuve que les dispositions prises par les pouvoir publics justement pour donner satisfaction à ces minorités ; à cet égard on peut évoquer les modifications apportées à certaines dispositions de l’état-civil, comme les inscriptions « parent 1, parent2 … » : on peut également signaler les modifications apportées aux courriers officiels : à le tête d’une correspondance on ne met plus « Monsieur X..  ou Madame Y… » ; pour être neutre on écrit simplement X…. ou Y … suivi du prénom, appellation qui ne peut en aucun cas faire appel à la notion de masculin /féminin. A cet égard, je pense qu’il faudrait également supprimer les prénoms qui, jusqu’à preuve du contraire, on une connotation masculin /féminin, en effet, il me semble que Nathalie ou Cendrine ne peuvent être attribué qu’à des femmes Jules ou Anatole qu’à des hommes, ce qui dans la logique de certains est certainement intolérable ! Au quel cas, se poserait le problème de l’identification du destinataire, on pourrait par exemple mettre X1 … et X2 …, le « 2 » étant réservé à ce qui est encore la femme, mais alors se pose un problème de sexisme : pourquoi 2 et pas 1 ? Je suis convaincu que des grands esprits ont déjà réfléchi à la résolution de ce problème capital ! Mais je divague !...

Tout cela pourrait être risible si derrière ces dispositions ne se cachait une dictature des minorités agissantes qui veulent modifier à leur profit les structures de la société et il ne s’agit pas, comme disent certains, d’un phénomène sans importance que l’on peut balayer d’un revers de main en n’y prêtant aucune attention. Je comprends bien qu’il faille respecter les minorités, qui se doivent d’être protégées, mais il ne faut pas que lesdites minorités finissent par dicter leur loi ce qui me parait totalement anti démocratique.

Chacun est bien entendu libre de faire ses choix personnels, mais chacun doit également en assumer les conséquences et me semble-t-il, ce n’est pas à la société de le faire.

Je voulais simplement faire cette mise au point qui ne se veut pas   ségrégationniste mais qui me parait rappeler certaines notions de bon sens, en se référant, entre autres, aux lois immuables de la Nature.

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